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DES OISEAUX DANS MON VISEUR.

Syndrome de la page blanche !!


Voilà ce que je vivais il y a plusieurs années quand je me cherchais en photographie. Partir, tourner en rond et finalement revenir bredouille sans aucune image et avoir l’impression d’avoir gaspillé ma journée. Je crois que plusieurs d’entre nous l’avons vécu et rien n’est plus frustrant que de vouloir aller capturer des images et pas savoir quoi photographier. Avouez-le, vous l’avez vécu aussi non ?

Parfois les inspirations viennent de nulle part et heureusement dans mon cas, j’ai eu la chance d’avoir un collègue de travail qui photographiait les oiseaux. Son parcours est similaire au mien, passionné d’ornithologie avec qui il jumèle sa photographie. En voyant ses galeries de photos, ma curiosité fût piquée et avec une fin de semaine qui arrivait, j’ai décidé que les oiseaux allaient devenir mes sujets vedettes. Comment difficile ça pouvait être ? J’étais photographe de sports, les techniques étaient semblables, juste le sujet qui change. Ohhhhhhh que la leçon fût dur et frappante…lol.


Je vais vous épargner mon long parcours et cheminement, ça sera un autre sujet de publication pour le futur, mais disons que la piqure était au rendez-vous. Quinze ans à parcourir les parcs, faire des voyages et rencontrer du monde qui partageait cette piqure également.


Beaucoup de lecture, de tutoriels et leçons apprit à la dur sur le terrain ont contribué à faire de moi un photographe beaucoup plus attentif, soucieux et sensible à la nature. J’avais envie aujourd’hui de partager cinq points qui m’ont grandement aidé à améliorer la qualité de mes images. J’espère que ces points pourront également vous aider et rendre l’expérience plus agréable.


1. ARRIÈRES-PLANS : J’ai toujours porté une attention particulière à mes arrière-plans pour la simple raison est que je veux mettre mon oiseau en valeur. Un arrière-plan flou et assez uniforme va justement aider et ne sera pas une source de distraction. Des fois tout ce que ça demande est un petit déplacement.



2. JOURNÉES NUAGEUSES ET ENNEIGÉES : Pour des raisons de lumière et d’activité, les meilleurs moments sont très tôt le matin et la fin de journées. Malheureusement, une journée ensoleillée se termine rapidement car la lumière devient trop dure. J’ai souvent rencontré des photographes qui ne sortent pas en ces journées. Considérez la qualité de cette lumière et sa diffusion. Vous avez essentiellement un gros ‘’softbox’’ et ceci vous donne également toute la journée pour photographier. Une recommandation : envisagez l’achat d’une housse pour votre équipement. Je crois toujours que c’est un petit prix à payer pour passer votre journée avec l’esprit en paix et protéger votre équipement.




3. ESPACE EN AVANT : Il y a souvent un réflexe de placer notre sujet au centre, ce qui donne des images similaires. Dans la composition de votre image, que ce soit à la prise de vues ou au post-traitement, utilisez la règle des tiers pour le cadrage. Positionnez votre sujet sur cette ligne imaginaire et laissez de l’espace en avant du regard de l’oiseau. Ceci a pour but de créer un équilibre et l’imagination de savoir sur quoi son regard est fixé. Ceci résulte en une image beaucoup plus agréable et satisfaisante que d’être coupé par un cadre. Pointez le regard vers l’intérieur du cadre et non à l’extérieur. Chaque situation étant unique, soyez aussi ouvert à l’idée d’explorer les différentes options que vous voyez dans votre viseur.



4. BAISSEZ VOTRE POINT DE VUE : Pourquoi pas se coucher par terre ? Une image prise au sol crée, à mes yeux, une image beaucoup plus intime avec votre sujet. Un accessoire que j’aime utiliser est un viseur d’angle. Fait pour la macrophotographie, un viseur d’angle m’épargne le dos et le cou car ça me facilite le cadrage dans mon viseur optique.




5. SORTEZ VOTRE CRÉATIVITÉ : Malgré toutes ces leçons et conseils que j’ai accumulés au fil des ans, une chose m'est toujours restée importante. Avoir du plaisir et s’amusez à créer des pièces uniques. Ceux qui me connaissent m’entendent souvent parler d’une ‘’signature photographique’’ et celle-ci vient de cette exploration de techniques et d’inspirations. N’ayez pas peur d’essayer de nouvelles choses et éclatez-vous. N’oubliez pas, les règles sont faites pour être brisés et qui sait ? Votre prochain chef-d’œuvre est peut-être le prochain déclenchement.

1/15 secondes, effet Orton, Nik Collection

Je pourrais certainement pas terminer cette publication sans parler du point le plus important. Le code de conduite. Toutes ces années sur le terrain, j’ai remarqué une explosion de photographes amateurs qui s’initient à la photographie d’oiseaux et je trouve ça fabuleux. Encore plus depuis ces quinze derniers mois. Ceci est probablement la plus grande leçon à maîtriser et je crois que comme photographe et formateur, il est important d’éduquer, de sensibiliser et de faire respecter ce code de conduite. Soyons des exemples positifs à suivre en respectant cette conduite. Participons tous à cette activité tellement agréable, amusante et enrichissante.



Respectez la nature, la nature vous le rendra.


É.


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